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La définition de la Facilitation Graphique

Même si la Facilitation graphique n’est pas une discipline récente (voir article suivant pour reparcourir un peu de son histoire), elle a connu un essort dans les dernières années, et il exsiste un peu de confusion autour de sa définition. Personnellement, il m’arrive régulièrement de devoir expliquer à un interlocuteur qui n’a jamais entendu parler de la facilitation graphique de quoi il s’agit dans la pratique.

Notamment, beaucoup de gens utilisent les termes facilitation graphique, scribing, sketchnoting, voir mind-mapping de la même manière, sans prendre en compte les spécificité de chaque discipline. Parfois, j’ai même entendu parler des vidéo explicatives dessinées (que je fais également) comme s’il s’agissait de la facilitation graphique. Certes, ils existent parfois des points communs entre ces pratique, mais ce sont justement les différence entre elles qui font qu’elle puissent mieux s’adapter à un contèxte ou un usage bien spécifique.

Les faux-amis

Tout d’abord, nous pourrions commencer par exclure des faux-amis. Le Scribing n’est rien d’autre que le nom utilisé pour définir la facilitation graphique en anglais. Les Scribers (ou “visual practitioner”) ce sont donc des facilitateurs graphiques. Le mind-mapping, quant à lui, a très peu à voir avec la facilitation graphique, et même s’il peut un peu être considéré comme un ancêtre qui a permis la démocratisation des processus de visualisation, les deux pratiques ont évolué de façon différente. Personnellement, je m’en sers beaucoup comme outil de prise de note qui permet une vision d’ensemble sur un sujet, mais mes mind-mappings ne présentent jamais de dessins. Dans la méthode élaborée par Tony Buzan au départ, de surcroît, ils existaient des codes assez spécifiques (un couleur par branche, le titre au centre etc) qui seraient trop contraignants pour la facilitation graphique en live telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.

Définition de la facilitation graphique

Pour comprendre la différence entre la facilitation grafique et le sketchnoting, il faut revenir à sa définition, que je propose ici :

“La facilitation graphique est une discipline artistique qui utilise les techniques de dessin, traditionnelles ou numériques pour visualiser des idées en temps réel”.

La partie la plus importante de cette définition est le complément circonstanciel de manière : “en temps réel”. Pour que la facilitation graphique soit considérée comme telle, il faut donc qu’elle soit réalisée en live, ce qui n’est pas le cas pour le sketchnoting.

À la base de la facilitation graphique en faites, il y a la volonté d’utiliser le dessin pour accompagner la réfléxion au sein d’un groupe de personnes. La visualisation graphique s’inscrit dans un processus qui permet de favoriser la mémorisation, avoir une vision d’ensemble, et résumer un flux d’informations verbales. Il est donc essentiel que la facilitation graphique soit faite en live, car elle sera très influencée par ce qui se passe dans la salle et permettra des interactions avec la fresque.

Le Sketchnoting

Le sketchnoting par contre est simplement une technique de prise de note visuelle. Il peut partager une esthétique, un style et un vocabulaire similaire à celui de la facilitation graphique, mais il ne sera pas fait en live. Le sketchnoting reste un excellent outil qui inclut certains les avantages de la facilitation graphique, notamment l’usage de la pensée visuelle, la vision d’ensemble, et la mémorisation. La seule différence c’est que personne ne sera là pour regarder (et surtout pour influencer) le processus de schématisation de la pensée.

En conslusion, même si la facilitation graphique et le sketchnoting ce sont deux disciplines sont cousines, leur finalité n'est pas la même, et elle seront donc utilisées dans des contexts très différents.

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